Nouvelle critique inspirée de l'ami Jo Riou sur le nouvel album de Nightstalker .
On ne sait pas tous que les 70's ont fait connaître à la Grèce une transhumance Hippie et psychédélique assez importante. Et à n'en pas douter elle a su laisser pas mal de traces, pas que dans la discographie de Demis Roussos, mais aussi sur la tronche, d' Argy, le leader chanteur songwriter et créateur de Nightstalker. C'est ce qui est certainement à l'origine des hauts et des bas du groupe (changement de line-up, problèmes de santé, etc...).
« Quoi ? Qui a dit qu'un morceau s'appelait « Forever Stoned » sur cette album??? Qui ??? Je vois pas le rapport!!! »
Inspi 70's donc, qui certes a laissé des marques, mais qu'on ne dénigrera pas (plus), tellement elle trouve son importance pour le style de ce groupe qui a su y mêler tout ce qu'il fallait des déserts californiens ou un autre style musical bien connu (voir titre de ce blog) à ses débuts. Parce que ouais! Oublions pas qu'ils sont là depuis le début des 90's nos p'tits gars, et que sans eux, bon nombre de groupes de la scène grecque actuelle ne sonneraient peut-être pas aussi bien. « Saches que là bas, c'est PAPALOPOULOS qu'on les appelles, j'aime à te le rappeler! »
Bref, Argy, ce clone de Rob Zombie version grecque, tiens plus du Brant Bjork, Made In EU ! Que ce soit dans le charisme, les messages desservies : « Vive la vie, me prend pas pour un con, vive la pop culture décontractée et tiens tire un coup sur ce joint, tu verras on est bien ! », que par sa voix tonitruante, entre le chant endormi et le discours scandé sur une place Athénienne! Y'a pas!!! T'as quand même envie de reprendre la moitié des refrains de l'album avec lui.
« Quoi ? Qui a dit qu'un morceau s'appelait « Forever Stoned » sur cette album??? Qui ??? Je vois pas le rapport!!! »
Inspi 70's donc, qui certes a laissé des marques, mais qu'on ne dénigrera pas (plus), tellement elle trouve son importance pour le style de ce groupe qui a su y mêler tout ce qu'il fallait des déserts californiens ou un autre style musical bien connu (voir titre de ce blog) à ses débuts. Parce que ouais! Oublions pas qu'ils sont là depuis le début des 90's nos p'tits gars, et que sans eux, bon nombre de groupes de la scène grecque actuelle ne sonneraient peut-être pas aussi bien. « Saches que là bas, c'est PAPALOPOULOS qu'on les appelles, j'aime à te le rappeler! »
Bref, Argy, ce clone de Rob Zombie version grecque, tiens plus du Brant Bjork, Made In EU ! Que ce soit dans le charisme, les messages desservies : « Vive la vie, me prend pas pour un con, vive la pop culture décontractée et tiens tire un coup sur ce joint, tu verras on est bien ! », que par sa voix tonitruante, entre le chant endormi et le discours scandé sur une place Athénienne! Y'a pas!!! T'as quand même envie de reprendre la moitié des refrains de l'album avec lui.
Musicalement il n'y a rien à dire, si vous aimez le « Stoner », pardon le « Desert Rock », pardon, le « protopunk rock garage 90's », argh, vous faîtes chier!!! ... Si vous aimez ce genre de sons vous serez servi. On est vraiment dans la définition parfaite du genre : amplis a 11, basse à fond, batterie aux fûts lourds , et aux cymbales cristallines, marquant la rythmique pour en faire un rouleau compresseur d'efficacité . Et surtout une guitare qui FUZZionne (appellation contrôlée) avec le tout comme à la belle époque.
Les compos de cet album restent une grosse invite à chiller tranquille, comme si t'étais le cul sur un transat tout confort, en train de te regarder pleins de vidéos sur un écran géant. Des vidéos toutes différentes, mais toutes bien cool.
Tu zapperais, de morceaux comme « The Dog That No-One Wanted » ou « Deeper » qui te présenterait un road-trip de mecs qui skatent accrochés à la Cadillac décapotable de leurs copines avec tout ce qu'il faut de bien dans la boîte à gant (fais travailler ton imagination). Puis tu zapperais sur des morceaux comme « We Belong To The Dead » ou « Zombie Hour » qui t'entrainent dans une ambiance plus dark de documentaire socio-politique qui t’amènerai à la conclusion que ce serait pas si mal d'envoyer des cocktails molo' sur ces connards de l'aube dorée, et que les gens se bougent plus le cul quand même !
Un album donc efficace et qui te fera secouer ta tête, mais 'tention au verre d'Ouzo que t'as dans les mains, ce serait bête de gâcher.
Ce 7e album des Nightstalker, ne s'aventure donc pas en terre inconnue. Mais c'est clairement pas un reproche qu'on lui fera tellement, il est cool et bien fait (comme la pochette qui est la plus audacieuse de leurs disco). En fait avec cet album, le groupe s'appuie surtout sur son héritage. Comme si après presque 26 ans d'existence, le groupe souhaitait rappeler à tout la scène montante grecque qu'il ne fallait pas les oublier, et qu'ils étaient là bien avant eux! Et pour toi petit Françouzen, ils ne t'ont pas oublié en t'offrant un album parfait pour t'introduire à leur son et à leur univers !
Pour conclure je dirais que cet album te donnerai presque envie d'aller les rejoindre sous le soleil hellénique, pour qu'ils te racontent comment c'est la vie chez eux, et si ils mangent vraiment que du tsatsiki... Enfin ça...encore faudrait-il ne pas rater son avion...
Site officiel : ICI
As Above , As Below (2016)
1. Naked Fire
2. Space Matter
3. Zombie Hour
4. The Dog That No One Wanted
5. Deeper
6. Forever Stoned
7. We Belong to the Dead
8. My Electric Head
9. Blue Turns to Black
A+,
jeanmid
Les compos de cet album restent une grosse invite à chiller tranquille, comme si t'étais le cul sur un transat tout confort, en train de te regarder pleins de vidéos sur un écran géant. Des vidéos toutes différentes, mais toutes bien cool.
Tu zapperais, de morceaux comme « The Dog That No-One Wanted » ou « Deeper » qui te présenterait un road-trip de mecs qui skatent accrochés à la Cadillac décapotable de leurs copines avec tout ce qu'il faut de bien dans la boîte à gant (fais travailler ton imagination). Puis tu zapperais sur des morceaux comme « We Belong To The Dead » ou « Zombie Hour » qui t'entrainent dans une ambiance plus dark de documentaire socio-politique qui t’amènerai à la conclusion que ce serait pas si mal d'envoyer des cocktails molo' sur ces connards de l'aube dorée, et que les gens se bougent plus le cul quand même !
Un album donc efficace et qui te fera secouer ta tête, mais 'tention au verre d'Ouzo que t'as dans les mains, ce serait bête de gâcher.
Ce 7e album des Nightstalker, ne s'aventure donc pas en terre inconnue. Mais c'est clairement pas un reproche qu'on lui fera tellement, il est cool et bien fait (comme la pochette qui est la plus audacieuse de leurs disco). En fait avec cet album, le groupe s'appuie surtout sur son héritage. Comme si après presque 26 ans d'existence, le groupe souhaitait rappeler à tout la scène montante grecque qu'il ne fallait pas les oublier, et qu'ils étaient là bien avant eux! Et pour toi petit Françouzen, ils ne t'ont pas oublié en t'offrant un album parfait pour t'introduire à leur son et à leur univers !
Pour conclure je dirais que cet album te donnerai presque envie d'aller les rejoindre sous le soleil hellénique, pour qu'ils te racontent comment c'est la vie chez eux, et si ils mangent vraiment que du tsatsiki... Enfin ça...encore faudrait-il ne pas rater son avion...
Site officiel : ICI
As Above , As Below (2016)
1. Naked Fire
2. Space Matter
3. Zombie Hour
4. The Dog That No One Wanted
5. Deeper
6. Forever Stoned
7. We Belong to the Dead
8. My Electric Head
9. Blue Turns to Black
A+,
jeanmid